MISSION AU BÉNIN

Le programme parascolaire Marcellines Sans Frontières (MSF) vise à initier les étudiantes au travail de coopération internationale et à leur permettre de découvrir de nouvelles cultures tout en contribuant aux efforts de développement des communautés moins favorisées. Le programme se déroule tout au long de la 3e et de la 5e année de secondaire. Pendant ce temps, les participantes s’engagent à sensibiliser les autres élèves de l’école aux différentes problématiques sociales. Elles participent à plusieurs événements qui promeuvent les mêmes valeurs, font du travail bénévole et organisent des activités afin de ramasser de l’argent pour leur voyage humanitaire. À la fin de ces deux années de sensibilisation, les Marcellines Sans Frontières partent pour un voyage humanitaire à notre école au Bénin. Là-bas, elles animent un camp d’été pour aider les enfants à améliorer leur connaissance du français, langue qui est très importante pour accéder aux études supérieures et ainsi leur assurer un meilleur avenir.

L’admission à ce programme ne s’appuie pas prioritairement sur les résultats académiques, mais est plutôt l’objet d’une sélection basée sur une entrevue et une lettre de motivation des jeunes et de leurs parents.

VISION

Donner à nos jeunes l’occasion de se former dans un esprit d’ouverture, de respect, de responsabilité et de simplicité, en s’impliquant sans préjugés de façon dynamique et créative pour répondre à tout moment aux besoins des autres.

MISSION

Se mettre à la disposition de personnes démunies en étant AVEC elles pour les accompagner, les écouter, partager et échanger, tout en les aidant à développer leur créativité afin qu’elles puissent être des agents de transformation de leur entourage.

NOS VALEURS

Entraide - Ouverture - Tolérance - Simplicité - Honnêteté - Sincérité - Engagement - Partage - Dynamisme - Être accueillant - Chaleureuse - Créativité - Disponibilité - Enthousiasme - Motivation positive - Respect

 

Elissa Nacouzi

Le Bénin, toute une expérience! C’étaient les meilleures 2 semaines de ma vie. Aider des gens et ne recevoir que des sourires en retour, c’est juste ça que je demandais! Je pense que c’est vraiment la destination du voyage qui m’a autant fait aimer cette expérience, puisque c’est un monde totalement différent. C’est un monde simple où règne l’innocence. Ils sont heureux avec le peu qu’ils ont, alors que nous, nous voulons toujours plus alors que l’on a amplement assez. Ce voyage m’a permis d’être satisfaite avec ce que j’ai et de réaliser à quel point je suis chanceuse d’avoir plus que le nécessaire. J’ai vécu cette expérience comme une façon d’aider les autres, mais ce que j’ai réalisé à la fin du voyage, c’est que ce sont eux qui m’ont aidée. Ils m’ont aidée à grandir, à avoir les pieds sur terre et surtout à être plus heureuse. Je savais déjà que je voulais faire quelque chose plus tard pour aider les autres mais, depuis ce voyage, c'est définitif. J'ai été inspirée à participer à d'autres projets qui touchent tous les âges. Ma famille a été influencée, et participe avec moi dans certains projets! Il est certain que je veux faire un autre voyage humanitaire, soit en Amérique du Sud ou encore en Afrique. Après avoir essayé une fois, il est impossible d’arrêter!!

Muriel Nader

Mon expérience au Bénin a été formidable sous tous ses aspects. Ce voyage m’a changée et il ne se passe pas un jour où je ne pense pas et où je ne parle pas de ce magnifique pays peuplé d’habitants chaleureux, optimistes et incroyables. Ce voyage m’a permis d’en connaître un peu plus sur moi-même et je suis revenue à Montréal avec plus que ce que j’avais apporté. Je ne parle pas de choses matérielles, mais plutôt de cet amour avec lequel les Béninois nous ont accueillies. De l’accueil merveilleux que les enfants nous ont réservé aux rencontres quotidiennes que nous faisions avec les professeurs, chaque journée était une expérience unique où mon cœur s’ouvrait de plus en plus. Ces gens que nous avons rencontrés n’avaient pour la plupart que très peu matériellement, mais ils étaient riches de tout ce qui compte vraiment dans la vie : l’amour, l’amitié, la foi, la générosité, la loyauté, le dévouement… Ils nous ont tant appris mais, malgré tout, ils ne cessaient de nous remercier d’être venus. Mes attentes quant à ce voyage ont été dépassées. Tout ce dont j’avais rêvé pendant les années de préparation précédant le voyage, tout ce travail que nous avons mis avant de partir au Bénin en aura valu la peine. Deux des moments les plus marquants de ce voyage furent l’accueil si chaleureux des enfants et nos journées passées avec eux. Les enfants de l’école Marcelline débordaient d’amour à partager et d’énergie contagieuse à dépenser. Jamais je n’oublierai ces avant-midis passés en classe avec eux et ces après-midis passés à jouer, à peindre et à rire. Faire un voyage humanitaire a été merveilleux et je me compte privilégiée d’avoir pu y participer et de m’être sentie si bien accueillie et chez moi au Bénin.

Sarah Chemali

Peu de personnes ont la chance de vivre de telles expériences d'aide internationale dans les pays du tiers-monde, et savoir que je fais désormais partie de ceux-ci est un honneur. Le Bénin est un pays magnifique aux paysages éblouissants et habité par des citoyens charmants et accueillants. Je m'y suis sentie comme chez moi tout au long du voyage. Donner de mon temps pour enseigner le français et les mathématiques à des jeunes étudiants fut une expérience magique pour une canadienne de seulement seize ans. Les relations avec les enfants se faisaient rapidement et étaient sincères, malgré toutes les différences qui séparent les deux mondes opposés dans lesquels nous vivons. Je me suis créé des souvenirs qui seront à jamais gravés dans ma mémoire. C'est un voyage que je referais à n'importe quel moment. Je me suis promis que j'allais y retourner bientôt. J'ai tellement adoré mon expérience au sein de l'école Sainte-Marcelline que j'aimerais plus tard revenir pour consacrer un an à enseigner aux élèves et aider le Collège. Visiter l'Afrique lors d'un voyage humanitaire était un rêve que j'ai pu réaliser. Merci Marcy!

Laeticia Creidy

Je suis infiniment reconnaissante d’avoir pu vivre de si beaux moments avec MSF. Voyager au Bénin a été pour moi une expérience sans l’ombre d’un doute marquante et inoubliable. Cette mission m’a appris tant de choses et m’a permis d’élargir mes horizons. Permettez-moi de vous transmettre ce que j’ai appris. Tout d’abord, je pense que la société dans laquelle nous vivons alimente notre égoïsme et notre égo. Il est d’ailleurs très facile et compréhensible de la blâmer pour cela. Ce que j’ai maintenant compris est qu’il faut se concentrer sur les relations qu’on bâtit avec les autres et ainsi devenir de meilleures personnes. Le temps, l’énergie et l’effort qu’on investit n’est jamais chose perdue. Il faut aimer, aider et valoriser les gens autour de nous pour être en mesure de s’épanouir pleinement. Le plus important selon moi est de ne pas se concentrer sur ce que les autres n’ont pas pour ainsi se voir grands et par ce fait croire qu’on a atteint la réussite. Les jeunes Béninois avec lesquels nous avions eu la chance de tisser des liens n’avaient peut-être pas les mêmes ressources financières et biens matériels que nous, mais la réelle richesse qu’ils possèdent se trouve dans leur coeur. Il s’agit de la richesse la plus capitale que nul ne peut porter dans son bagage. Avoir pu en être témoin est la plus belle chose à voir et je le souhaite à tous. Ces jeunes nous ont appris à toujours être optimistes, humbles et reconnaissants. Tous les souvenirs de cette mission resteront gravés à jamais dans ma mémoire.

Ximena Iraheta

Bénin, c’est là que le groupe de Marcelline Sans Frontières, dont je faisais partie, se trouvait cet été. Comment puis-je décrire cette expérience exceptionnelle en mots? Je ne peux exprimer à quel point je remercie la vie pour cette opportunité. C’est sûr que nous avons été témoins de situations difficiles en parlant avec les jeunes qui ont participé à notre camp de jour, mais ce voyage m’a permis un changement de perspective. Ces enfants ont tant de rêves et d’ambitions. Malheureusement, pour plusieurs, leurs rêves se trouvent hors de leur portée. Depuis, je suis devenue une personne plus reconnaissante, plus positive et plus ambitieuse. Je souhaite cette expérience à tous et à toutes.

Naomi-Grace Panado

Faire partie du groupe MSF a été l’une des plus incroyables opportunités que j’ai jamais eue. Chaque fois que quelqu'un me demande quel est mon plus grand accomplissement, je leur raconte mon voyage humanitaire au Bénin. Je n’ai jamais eu une expérience qui a changé ma perspective à ce point. J'ai découvert une nouvelle culture, je suis sortie de ma zone de confort et aidé d'autres personnes dans le besoin. En tant que personne, beaucoup de mes valeurs ont changé et j'ai compris l'importance des choses que je tenais pour acquises. J'ai créé de bons souvenirs au Bénin qui resteront toujours dans mon cœur. Les personnes que j’ai rencontrées, les liens que j’ai tissés et les éclats de rire que j’ai partagés… rien ne sera comparable. De temps en temps, je me remémore de bons moments que j’avais passés là-bas et les enfants qui me marqueront pour toujours. Les autres filles de MSF et moi parlons toujours du fait que nous voulons y retourner dans quelques années et j'espère vraiment que nous le ferons. Le Bénin m'a aidée à grandir en tant que personne et c'est la raison pour laquelle je suis qui je suis aujourd'hui.

À la demande de l’évêque de Cotonou (Bénin) et dans la foulée du programme gouvernemental béninois « Les filles à l’école! », les Sœurs de Sainte-Marcelline ont accepté de s’établir au Bénin afin d’y ouvrir une école préscolaire, primaire et secondaire mixte, favorisant cependant l’éducation des filles qui constituent 53% des 67 millions d’enfants non scolarisés à travers le monde. Les Sœurs y œuvrent depuis 2006, mais l’école a officiellement ouvert ses portes en octobre 2007 pour y accueillir les premiers enfants, une trentaine à l’époque. Aujourd’hui Glo Yekon (dans le diocèse de Cotonou au sud du Bénin) voit plus de 600 de ses enfants de 2 à 14 ans, maternelle section petits au brevet, dont une vingtaine de pensionnaires, fréquenter l’établissement scolaire pour y apprendre le français, langue essentielle pour poursuivre des études supérieures, mais aussi s’épanouir et se développer tant physiquement que moralement et spirituellement. En plus des trois religieuses sur place, une solide équipe de professeurs laïcs et de bénévoles étrangers s’investissent en éducation et en santé auprès de ces jeunes et de leurs familles.

Depuis 2021, une religieuse Marcelline, médecin de famille, sur invitation de la Caritas, a mis sur pied un programme mère-enfant pour l’éducation aux saines habitudes de vie dans le but de diminuer la mortalité infantile.

Comme le mentionne l’UNICEF à propos du Bénin : « Au Bénin, environ 38 122 enfants de moins de 5 ans décèdent chaque année, 37,8 pour cent de ces décès sont dus au paludisme, à la diarrhée et aux infections respiratoires aigües. Un tiers de ces décès touchent des nouveau-nés. La principale cause est la prématurité (16 pour cent des naissances). Les 1 000 premiers jours de la vie – période qui démarre dès la conception au deuxième anniversaire – constituent une fenêtre unique pour poser les fondations d’une santé, d’une croissance et d’un développement neurologique optimaux pour toute la vie. En plus de son impact sur la mortalité des jeunes enfants, les 1000 premiers jours influeront à long terme indirectement sur l’apprentissage scolaire, la productivité à l’âge adulte et la croissance économique. »

Afin de soutenir l’œuvre d’éducation des enfants, un programme de parrainage a été mis sur pied dès les tout débuts.  La contribution annuelle des parrains (aucuns frais administratifs, la totalité du montant sert pour l’enfant) permet aux enfants de recevoir l’éducation et d’être nourris sainement tous les jours de l’année scolaire. De plus, lors du parrainage, une photo de l’enfant ainsi qu’un court descriptif qui le présente est envoyé. Ainsi, d’année en année, on peut le voir grandir et évoluer. Finalement, la page Facebook, réservée aux parrains et marraines, rend compte régulièrement des activités et donnent les nouvelles de l’école.

Pour toute autre information, vous pouvez contacter Sr Martine Dalpé à l’adresse suivante : info@marcelline.qc.ca

FORMULAIRE DE PARRAINAGE

TÉMOIGNAGES DE MARRAINES

J’ai décidé de parrainer une petite fille à la demande de ma grande fille qui était déjà une marraine. Pour moi, parrainer une fille est le meilleur moyen d’aider ce peuple à se développer et à grandir. Mes trois filles ont fréquenté votre Collège et j’ai aimé l’éducation et l’instruction qu’elles y ont reçues. Alors, je pense que d’autres petites filles doivent profiter de la chance d’avoir les Marcellines dans leur pays. Les Sœurs les feront grandir en sagesse et en connaissances. Merci aux Sœurs de Sainte-Marcelline!

Lorraine Langevin Turmel

En tant qu’ancienne des Marcellines, je suis très fière de parrainer une enfant de l’école au Bénin. Le fait d’aider une petite fille à obtenir une bonne éducation m’apporte beaucoup de bonheur et le sentiment de faire une différence dans ce monde. J’ai surtout confiance que les Soeurs de Sainte-Marcelline sauront bien former ces jeunes afin qu’ils puissent s’épanouir et contribuer à créer une meilleure société. Je remercie la Congrégation de cette merveilleuse initiative que je compte bien soutenir pendant encore plusieurs années.

Diana Sarai

En ce qui nous concerne, ma fille et moi parrainons une petite Béninoise. C’était important pour moi d’associer ma fille à cette action, de lui faire prendre conscience de la chance qu’elle a de pouvoir aller à l’école, même si le réveil le matin n’est pas toujours facile, de lui faire comprendre, avec des exemples concrets, qu’ailleurs dans le monde, des enfants, et plus particulièrement des petites filles, n’ont pas cette chance, même à notre époque! De plus, j’avais envie de continuer de partager, de donner, comme je l’ai déjà fait pour d’autres oeuvres humanitaires en lesquelles j’ai confiance, mais en participant à votre programme d’entraide, je sais vraiment où mon argent s’en va! Enfin, votre bulletin, en nous donnant des nouvelles régulièrement, nous permet d’abolir la distance entre nous et votre école au Bénin. Alors, nous avons franchi le pas en décembre: nous voulions faire un cadeau pour Noël à une petite fille au sourire charmant mais, en fait, ça a été un moment fort pour nous aussi ! Et c’est pour nous le tout début d’une belle aventure !

Christelle Bastard

Nous sommes très heureux de partager un tout petit peu la vie de trois enfants du Bénin. Dona Jean-Eudes, Israël et Immaculée occupent une place de choix dans nos cœurs. Encore une fois merci de nous permettre de partager la vie de ces petits si attachants. À chaque fois que ma fille et moi regardons leur photo, nous craquons…

Julie Charbonneau

Je vous remercie de m’avoir fait part de ce beau projet que les Marcellines ont mis sur pied au Benin. Ça me touche énormément de voir le dévouement que vous avez pour la cause de ces enfants. C’est pour cette raison que je désire parrainer un enfant.

Sophie Caron